Alors là, ce fût un petit déj à la hauteur ! il y avait de tout, sauf de la confiture, dommage pour Mickey. Bon, le tarif était à la hauteur de la prestation et de la zone Euros, mais il va falloir s’y faire ; et pareil en ce qui concerne les passages en station service. Fini le 82 d’octane, mais finis aussi les pleins à 5 €. Au menu du jour, l’idée de se faire encore une nuit dans la nature, aux environs de Frankfurt où, avec un peu de chance, on pourrait trouver quelques saucisses, donc environ 400 km. Donc, cool, on s’embarque vers 9 h 30, sous un beau soleil.
Et ça commence mal. Une heure et demi de route, et devant nous, tout est arrêté. Les autoroutes allemandes sont parfaites, sauf que, de temps en temps, deux missiles s’entrechoquent et que, procédure bien teutonne, la circulation est totalement bloquée le temps de l’intervention des dépanneuses et des secours. Pour nous, ce fût une heure de stand-bye sous le cagnard, de quoi se prendre une bonne insolation.
Et ça repart … les grosses berlines allemandes font parler la poudre. Sûr, il faut rattraper le temps perdu, non ? La voie de gauche nous devient interdite sous peine de « gêner ». Nous sommes aux aguets de l’évolution de la météo qui ne nous annonce rien de bon, une belle dépression arrive sur nous. Mais, notre bol légendaire ne nous quitte pas, le ciel se couvre mais notre trajectoire reste protégée de la pluie.
En ayant un peu monté le rythme, les km sont devenus moins pénibles pour Jo et moi sur les monos, mais Mickey peste de se voir tant doubler sur des autoroutes non limitées. Belle patience l’ami, je ne crois pas que j’aurai tenu à 100 km/h comme tu l’as fait pour nous accompagner. A 16 h 30, nous sommes à Francfort, qui devait être notre point de chute du soir. On se barbe sur ces autoroutes, mais on avance plus vite que prévu.
Alors 16 h 30 … il reste 240 km. Il risque de pleuvoir, et le camping en Allemagne, sous la pluie, ça ne nous inspire pas. Allez, basta, on se décide à rentrer en France. Mickey en profitera pour s’arrêter chez lui, juste après la frontière et nous rejoindra demain. Et c’est comme ça que nous arriverons en ordre dispersé, Joël et ma pomme le samedi à 19 h 30 et Mickey le dimanche après-midi. Nous nous rejoindrons tous les 4 à l’atelier du club pour un petit moment de rencontre sympa.
Une petite fête en famille nous permettra de savourer le plaisir des retrouvailles, et d’une bonne table ! merci la frangine !
Alors, oui, le voyage est fini … un peu triste de fermer la page de ces derniers jours. Mais ce blog ne peut finir comme celà. Nous étions dans un journal de bord que j’écrivais pour vous, pour moi aussi. En structure, il y a eu des sections où je parlais du « commencement ». Il y aura forcément une forme de conclusion. Je vais avoir besoin de l’écrire. Mais là, il faut que le filtre du temps fasse son travail. « Laisser du temps au Temps ».